ESCAPADE A TOULOUSE - Du 5 au 9 avril 2011

Publié le par Webmaster G.P.

 

Clermont-Ferrand, le 15 février 2011

 

                                                                O TOULOUSE !

                                                                                                 TRAMS et TRAINS

                                                                                                  de la VILLE ROSE

 

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Chers Amis,

 

La mise en service, le 11 décembre 2010, de la première ligne du nouveau tramway toulousain nous donne l’occasion de vous proposer, au début du printemps, un voyage de cinq jours centré sur la ville rose, à partir de laquelle nous rayonnerons quotidiennement sur diverses branches de son importante étoile ferroviaire.

 

PROGRAMME

 

mardi 5 avril 2011 : du Transcantalien au tramway de BLAGNAC

 

Départ de Clermont-Ferrand à 6h36, (correspondance depuis Vichy, 5h58, et Riom, 6h21), par autorail TER, normalement un Alstom double X 72500 de la région Midi-Pyrénées. Direct jusqu’à Toulouse, un trajet de 389 km, ce train dessert Issoire et Arvant, avant d’entamer son parcours héroïque sur la magnifique ligne montagnarde traversant le c?ur du massif volcanique du Cantal. On remonte la vallée encaissée de l’Allagnon pour atteindre le point culminant du parcours, la gare du Lioran (1152 m.). Le tunnel de faîte franchi, la ligne bascule dans la grandiose vallée de la Cère, dominée par la pyramide phonolithique du Puy Griou. Au-delà d’Aurillac (9h04), la ligne traverse la retenue hydraulique de St-Etienne-Cantalès sur le grand viaduc métallique du Ribeyrès, avant de sinuer dans les ondulations boisées de la Châtaigneraie cantalienne, par Le Rouget et Maurs. A Bagnac, on entre dans le Lot, abandonnant l’Auvergne pour Midi-Pyrénées. A Figeac, patrie de Champollion, on rejoint la ligne venant de Brive par le Causse de Gramat, qui fut le premier itinéraire de Paris à Toulouse, avant l’ouverture tardive de la ligne de Cahors. On franchit le Lot encaissé à Capdenac, importante gare de bifurcation vers Decazeville et Rodez, et, naguère, vers Cahors.

 

Le train dessert ensuite Villefranche-de-Rouergue, puis descend la vallée étroite de l’Aveyron, recoupant les méandres par de nombreux tunnels, le passage le plus spectaculaire étant celui sous le château féodal de Najac. A Lexos, on abandonne les gorges de l’Aveyron et le tracé primitif du ォ Grand Central , pour piquer au sud vers l’Albigeois, laissant toutefois Albi à une quinzaine de kilomètres à l’est. Par Gaillac, St-Sulpice-du-Tarn, Montastruc et les collines du Terrefort, on gagne la grande cité occitane, que domine le haut clocher de la basilique St-Sernin.

 

Arrivée à 12h38 dans la belle et très active gare de TOULOUSE-MATABIAU, (altitude = 145 m.), reconstruite en 1902/06 par l’architecte Marius Toudoire, auquel on doit aussi la gare de Lyon, à Paris.

 

Installation pour quatre nuits au Grand Hôtel d’Orléans, commodément situé à l’orée de la rue Bayard, juste en face de la gare, sur la rive opposée du fameux canal du Midi. Temps libre pour le déjeuner. Les restaurants ne manquent pas dans le coin et l’hôtel lui-même en propose un, ォ La Ripaille .

 

Vers 14h45, départ en groupe à la découverte du nouveau tramway de Blagnac. Par la ligne A du VAL, métro automatique à petit gabarit, inauguré en 1993, sur un axe nord-est <> sud-ouest de 12,5 km, on gagne rapidement, à l’ouest, la station intermodale de St-Cyprien-Arènes, tête de ligne provisoire du nouveau tramway, en même temps que de la navette ferroviaire fréquente vers la ville satellite de Colomiers, sur la ligne d’Auch.

 

Après avoir entièrement misé pendant deux décennies sur le VAL, rapide, mais très coûteux d’installation, pour développer ses transports en site propre, (la ligne B, 15 km, de direction nord-sud a été mise en service en juin 2007), la ville rose a fini par rejoindre en ce début de siècle le grand mouvement français de renaissance du tramway, d’abord pour des dessertes suburbaines affluentes au métro. L’ultime tramway de première génération ayant circulé sur la ligne semi-circulaire des grands boulevards (Ponts Jumeaux > Bd de Strasbourg > St-Michel), dans la soirée du 7 juillet 1957, c’est donc après une absence de cinquante-trois ans que le Phénix renaît de ses cendres.

 

Longue de 11 km, la nouvelle ligne dessert en dix-huit stations, suivant une direction générale sud > nord, le flanc nord-ouest d’une agglomération en rapide expansion, précédant dans certains cas l’urbanisation. Longeant d’abord la ligne d’Auch jusqu’à l’hippodrome de la Cépière, elle vire au nord pour desservir le Zénith, traverse les terrains libérés par l’ancienne cartoucherie qui verront naître bientôt un nouveau quartier, avant de s’insérer au c?ur de l’hôpital Purpan, l’un des deux grands établissements hospitaliers de la ville rose avec le CHR Rangueil. Franchissant la vallée du Touch, près de son confluent avec la Garonne, elle entre dans BLAGNAC, (20 000 h.), où elle suit, en site partiellement banalisé, la route de Grenade, passant à l’ouest du vieux bourg. Poursuivant en site propre au travers de quartiers d’habitation récents, elle débouche bientôt en rase campagne (qui ne le restera pas longtemps), longeant Beauzelle par l’ouest, avant de se terminer à Garossos, à proximité du hall d’assemblage d’Airbus.

 

C’est là que se trouve le centre de maintenance et de remisage des vingt-quatre rames Alstom Citadis à plancher bas intégral et cinq modules, larges de 2,40 m. et longues de 32 m., dont le design d’extrémité et la livrée, très réussis, sont l’?uvre des ingénieurs d’Airbus. ォ A Blagnac, les tramways sont plus beaux  pourrait chanter Claude Nougaro, s’il ne nous avait quittés en mars 2004.

 

Cette première ligne va connaître rapidement trois extensions, au sud d’Arènes, sur 4 km, vers les quais de la Garonne, le pont St-Michel, le Palais de Justice (correspondance avec le métro B) et le Grand Rond, au nord d’Aéroconstellation, sur un km, vers le nouveau parc des expositions d’Aussonne, à l’ouest, à partir de la station Servanty, vers la très active aérogare de Blagnac.

Après la découverte de la ligne, nous rentrons en centre ville par le bus soit au départ du bourg de Blagnac, soit à partir d’Arènes.

 

Dîner et soirée libres.

mercredi 6 avril 2011 : dans le GERS

 

Petit-déjeuner à 8h00, à l’hôtel. Vers 8h30, départ en groupe pour une promenade pédestre dans le centre historique très séduisant de la ville, par les larges allées Jean Jaurès, la jolie place ovale Wilson, la place St-Georges, la fontaine de Boulbonne.

Puis arrêtons nos pas sur la vaste esplanade du Capitole, là où bat le c?ur de la ville rose, au pied du majestueux hôtel de ville de facture classique, incluant le Théâtre ォ où les ténors enrhumés tremblent sous leurs ventouses  (Claude Nougaro, dans ォ O Toulouse ). Tout près de là, la magnifique église des Jacobins offre ses voûtes ogivales en forme de palmier. Les rues St-Rome et des Changes, au tracé médiéval, mènent à la place Esquirol toujours animée. De là, l’autobus 14 nous conduit vers la gare des Arènes, franchissant la Garonne (ォ née comme trois pommes, dans les Pyrénées ) sur le Pont Neuf (16èmesiècle) et traversant le faubourg rive gauche de Saint-Cyprien, massé autour de St-Nicolas.

A 10h40, départ de la gare SNCF des Arènes, à bord d’un autorail TER X 73500 pour Auch. Primitivement à voie unique sur toute sa longueur, de la bifurcation d’Empalot, au sud-ouest de la ville, où elle se greffe sur la grande transversale électrifiée du piémont pyrénéen, jusqu’à la préfecture du Gers, elle a été mise à double au début de ce siècle, sur sept kilomètres, entre Les Arènes et Colomiers, pour permettre l’instauration d’une navette fréquente en correspondance avec le métro A. Le reste du parcours vient d’être entièrement modernisé, des trains supplémentaires ayant été récemment introduits entre Toulouse et L’Isle-Jourdain. De direction générale est > ouest, elle est assez sinueuse, car perpendiculaire aux rivières (Save, Gimone, Arrats) dévalant des Pyrénées vers la moyenne Garonne. Dans un paysage de grandes collines soigneusement labourées, on dessert Pibrac, Brax, L’Isle-Jourdain, Gimont-Cahuzac, avant d’atteindre à 11h53, AUCH, capitale historique de la Gascogne (22 000 h.). La gare SNCF, (altitude = 137 m.), qui fut naguère le carrefour de quatre lignes, toutes à voie unique, vers Agen, Condom, Tarbes et Toulouse, (des études sont en cours pour réactiver celle d’Agen, dans le cadre de la construction de la ligne à grande vitesse Bordeaux > Toulouse), est implantée sur la rive droite du Gers, alors que la ville historique se dresse sur l’autre rive quarante mètres plus haut. Par le bus urbain, traversant le fleuve, nous gagnons la place de la Libération, c?ur de la haute ville, entre mairie et cathédrale.

Déjeuner en groupe (à régler sur place) au restaurant Darolès.

 

Puis, promenade pédestre dans la vieille ville : la vaste cathédrale Ste-Marie (15ème- 17èmesiècles), sa façade classique, ses vitraux et ses superbes stalles en chêne massif, l’ancien palais archiépiscopal abritant la préfecture, la tour d’Armagnac, les ォ pousterles , ruelles en escaliers jalonnées de belles demeures médiévales, l’escalier monumental de 370 marches reliant la haute ville au quai du Gers.

A 17h07, nous reprenons le train en direction de Toulouse, arrivée à 18h33 en gare Matabiau. Dîner et soirée libres.

 

 jeudi 7 avril 2011 : Albi et Castres, de Sainte-Cécile à Jean Jaurès

 

Grâce à un excellent service d’autocars départementaux, à cadence horaire, nous pouvons découvrir, en même temps que les lignes à voie unique les reliant à la capitale occitane, les deux villes principales du Tarn, ALBI, la préfecture (50 000 h.), dominée par sa superbe cathédrale Ste-Cécile, et, au pied septentrional de la Montagne Noire, CASTRES, la sous-préfecture (45 000 h.), ville natale de Jean Jaurès (1859-1914), et premier centre français du lainage cardé, alignant ses vieilles demeures au long de l’Agout.

 

Petit-déjeuner à l’hôtel, à 8h15. Départ à 8h58, de la gare Matabiau, par un autorail TER à destination de Carmaux. Jusqu’à St-Sulpice-du-Tarn, (31 km), nous empruntons le tronc commun des lignes non électrifiées du quart nord-est toulousain. Assez sinueux, car tracé au milieu de grandes collines, c’est le tronçon à voie unique le plus chargé de France, supportant soixante-dix circulations quotidiennes. C’est pourquoi, dans la perspective de développer encore les dessertes TER, la dynamique région Midi-Pyrénées engage, dès ce printemps, les coûteux travaux de doublement de la voie sur deux sections totalisant dix-neuf km. Au-delà de St-Sulpice, laissant partir à droite la ligne de Mazamet, par laquelle nous rentrerons à Toulouse, on franchit le Tarn entre Rabastens et Lisle, puis dessert la grosse localité de Gaillac, renommée pour son vignoble.

 

Abandonnant dans la gare isolée de Tessonnières, la ligne de Capdenac/Brive, filant vers le nord, on se dirige plein est sur ALBI, franchissant une deuxième fois le Tarn à Marssac. Au lieu de descendre en gare d’Albi-Ville (altitude = 173 m.), implantée au sud de la cité, nous poursuivons notre trajet sur deux kilomètres, jusqu’au faubourg de La Madeleine, de façon à bénéficier, à la troisième traversée du Tarn, de la vue merveilleuse (à dr) sur l’impressionnante cathédrale-forteresse dominant les toits rouges de la vieille ville. Arrivée à 10h18, à Albi-Madeleine, à 81 km de Toulouse.

 

Promenade pédestre par le Pont Vieux, et l’imposant Palais de la Berbie, écrin du musée Toulouse-Lautrec, jusqu’à la cathédrale Sainte-Cécile, extraordinaire construction ogivale de brique rouge, surmontée d’un énorme clocher à l’allure de donjon. Après la visite de ce chef d’?uvre sans équivalent, flânerie dans les ruelles du vieil Albi, ponctuées de beaux hôtels particuliers. Temps libre pour le déjeuner.

 

A 14h15, départ de la Place Jean Jaurès, au coin sud-est du centre ville, par un autocar régulier de ォ TarnBus , pour un trajet de 42 km, effectué en cinquante minutes, via Réalmont, jusqu’à CASTRES, gare routière, arrivée à 15h05. Le franchissement de l’Agout, descendue des Monts de l’Espinouse, sur le Pont Neuf, offre un beau coup d’?il sur les vieilles demeures colorées de tisserands et teinturiers alignées le long du quai des Jacobins. La promenade se poursuit par la cathédrale St-Benoit, baroque, les jardins à la française de l’ancien évêché, le bel ensemble de la place Jean Jaurès, et par la visite, pour ceux qui le désire, du musée municipal offrant une collection exceptionnelle d’?uvres de Goya.

 

A 18h03, nous prenons en gare SNCF (sud du centre ville, altitude = 172 m, à 86 km de Toulouse) un autorail Mazamet > Toulouse, qui rebrousse à cet endroit. A voie unique, la ligne, maillon central d’une ancienne transversale secondaire de Montpellier à Montauban, descend la vallée de l’Agout jusqu’à son confluent avec le Tarn, à St-Sulpice, passant cinq fois d’une rive à l’autre sur d’élégants ponts édifiés en 1887-88 sous l’autorité du grand ingénieur Paul Séjourné. Desservant Vielmur et Lavaur, elle a fait récemment l’objet de grands travaux de rénovation menés par la région Midi-Pyrénées.

A Saint-Sulpice, on rejoint l’itinéraire utilisé en matinée. Arrivée à Toulouse-Matabiau à 19h27. Dîner et soirée libres.

vendredi 8 avril 2011 : en ARIEGE

 

Petit-déjeuner à l’hôtel à 7h15. Départ à 7h50 de la gare Matabiau par un TER électrique à destination d’Ax-les-Thermes. Après les bifurcations d’Empalot, puis de Portet-Saint-Simon, où l’on abandonne la grande artère à double voie du piémont pyrénéen vers Tarbes, Pau et Bayonne, notre train s’engage sur la voie unique du Transpyrénéen oriental. C’est la voie ferrée à écartement standard la plus haute de France, atteignant l’altitude de 1563 mètres en gare de Porté-Puymorens, à la sortie sud du long tunnel du Puymorens (6400 m.). Ouverte dès 1861 jusqu’à Pamiers, en 1862 jusqu’à Foix, en 1877 jusqu’à Tarascon-sur-Ariège, cette ligne atteignit la station thermale d’Ax en 1888. Mais la traversée des Pyrénées tarda beaucoup, compte tenu des travaux considérables qu’elle exigeait, et la frontière franco-espagnole ne fut rejointe qu’en juillet 1929, à Puigcerda. Les rampes exceptionnelles de 40 mm/m jalonnant la nouvelle section justifièrent l’électrification simultanée de l’ensemble de la ligne en courant continu à 1500 volts.

 

Franchissant une deuxième fois la Garonne à Pinsaguel, on remonte d’abord, moyennant de belles sections rectilignes, la basse vallée de l’Ariège, large à ce niveau, en se tenant sur sa rive gauche. On dessert Auterive, Cintegabelle, Saverdun où l’on passe sur la rive droite, puis Pamiers (13 000 h), la ville la plus peuplée de l’Ariège. Dix-huit kilomètres plus en amont, on arrive à 9h05, à FOIX (9700 h, altitude = 380 m), la plus petite préfecture de France, implantée au débouché de la vallée glaciaire de l’Ariège, dans un très beau site tourmenté, dominée par les trois tours de son château surveillant le dernier défilé de la rivière à travers les plis du Plantaurel.

Promenade pédestre en ville, l’église gothique St-Volusien, le château des Comtes de Foix et son panorama sur le site de la ville, la vallée de l’Ariège, le pain de sucre de Montgaillard.

 

A 11h06, nous reprenons une automotrice électrique venant de Toulouse, pour continuer à remonter la vallée de l’Ariège qui se rétrécit. Par Tarascon-sur-Ariège et Luzenac, le pays du talc, au pied des ruines du château de Lordat, au milieu d’importants amas morainiques semés de blocs erratiques, nous atteignons à 11h43, AX-LES-THERMES (altitude = 701 m., à 123 km de Toulouse), station thermale aux quatre-vingt sources, au débouché de l’Oriège et de la Lauze. Grâce au plateau de Bonascre, c’est aussi une station de sports d’hiver réputée.

 

Temps libre pour flâner dans la station et déjeuner.

 

A 14h20, nous prenons le chemin du retour, à bord d’un train électrique descendant de Latour-de-Carol-Enveitg.

 

Arrivée à Toulouse-Matabiau à 16h16, suffisamment tôt pour une agréable balade vespérale au c?ur de la ville rose, car c’est l’heure où ォ l’église Saint-Sernin illumine le soir, d’une fleur de corail que le soleil arrose . Dîner et soirée libres.

 

samedi 9 avril 2011 : balade dans la ville rose ; retour en TGV par

le seuil de Naurouze

 

Pour ne pas hypothéquer le dernier jour par un départ trop hâtif, vous permettre de musarder encore dans cette ville superbe et déjeuner tranquillement, nous avons choisi de rentrer en Auvergne en contournant la citadelle du Massif Central par le sud-est, seul itinéraire permettant de quitter Toulouse en milieu d’après-midi.

 

Petit-déjeuner à 8h00, à l’hôtel, où nous laissons nos bagages. Vers 8h30, départ en groupe par le bus jusqu’au Palais de Justice, par les grands boulevards et le Grand Rond. Promenade pédestre dans la partie méridionale du centre historique, la rue de la Dalbade jalonnée de beaux hôtels particuliers, l’église de la Dalbade, Les Carmes, le quai de Tounis où habita Nougaro, le pont Neuf, la curieuse cathédrale Saint-Etienne, aux deux parties si dissemblables, le musée des Augustins, la rue d’Alsace-Lorraine, c?ur de l’animation commerciale, la place du Capitole, la pittoresque rue du Taur et son église.

Fin de matinée et déjeuner libres.

A 15h20, rendez-vous à l’hôtel, pour reprendre les bagages.

 

A 15h48, départ de Toulouse-Matabiau, à bord du TGV à deux niveaux n 5187, à destination de Lille, une course de 1170 km, abattue en 7h18, à la vitesse commerciale de 160 km/h. Quittant la capitale occitane par le sud, la grande ligne électrifiée de l’ex-Midi suit ォ l’eau verte du Canal du Midi , ?uvre magistrale de Paul Riquet au 17èmesiècle. Utilisant le large couloir du Lauragais, entre piémont pyrénéen, au sud, et derniers contreforts du Massif Central, au nord, elle franchit avec lui, à 45 km au sud-est de Toulouse, le Seuil de Naurouze (alt = 193 m.), point de partage des eaux entre les versants atlantique et méditerranéen. Après Castelnaudary, patrie du cassoulet, on s’arrête au pied des remparts de Carcassonne, puis traversant le vignoble des Corbières, on rejoint la grande ligne d’Espagne à Narbonne, dont on aperçoit la belle cathédrale St-Just, inachevée, à dr. Un quart d’heure plus tard, notre TGV franchit l’Orb, au pied de la cathédrale St-Nazaire de Béziers (à g.). Puis, ce sont Agde, le cordon littoral entre étang de Thau et Méditerranée, le Mont St-Clair et Sète, avant un arrêt prolongé à MONTPELLIER-St-Roch. Nîmes passée, le TGV s’élance enfin à 300 km/h sur la ligne à grande vitesse ォ Méditerranée , ouverte au trafic voici dix ans exactement. Arrivée en gare de LYON-Part-Dieu à 19h46. Pause casse-croûte.

 

A 20h34, nous repartons vers l’Auvergne à bord d’un puissant AGC. Arrivée à Vichy à 22h21, à Riom à 22h43 et à Clermont-Ferrand à 22h52, au terme d’un périple ferroviaire total de 1769 km.

 

 

 

 

 

TARIFS et INSCRIPTIONS

 

Indiqué sur le bulletin d’inscription ci-joint, le tarif comprend, liste exhaustive :

 

  • Le voyage aller et retour en chemin de fer, en 2èmeclasse, entre l’Auvergne et Toulouse ;

  • Le logement, quatre nuits, en hôtel ***, avec petit-déjeuner buffet, à Toulouse, près de la gare de Matabiau ;

  • Les excursions ferroviaires au départ de Toulouse, inscrites au programme ;

  • le transfert par autocar départemental entre Albi et Castres ;

  • les trajets en transport urbain effectués en groupe à Toulouse et Auch.

 

Formulées à l’aide du bulletin ci-joint, (que vous pouvez recopier ou photocopier), les inscriptions devront parvenir, accompagnées de votre règlement, par chèque libellé à l’ordre de 3 ACF, AVANT LE 25 mars 2011, chez Yves ALLAIN.

 

 

HOTEL

Les quatre nuits au :

Grand Hôtel d’Orléans, ***, 72 rue Bayard, 31000 TOULOUSE, tél : 05 61 62 98 47

(métro ligne A, station Marengo-SNCF)

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Dans l’attente de vous retrouver pour ce périple ferroviaire dans ce beau pays occitan, je vous prie de croire, Chers Amis, en nos sentiments dévoués,

 

Le Président de 3ACF

Yves ALLAIN

 

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            BULLETIN d’INSCRIPTION au VOYAGE 3ACF à TOULOUSE   du 5 au 9 avril 2011

 

 

M., Mme…………………………………………………………………………...

adresse :………………………………………………………………………….

téléphone : …………………………………………………………………….....

adresse e-mail :………………………………………………………………….

inscrit……….personne(s), suivant le décompte ci-après.

 

> voyageur adulte d’Auvergne en Auvergne……………………… 363 \ x……….. =…………… \

> voyageur adulte de Toulouse à Toulouse………………………. 273 \ x……….. =…………… \

> personnel SNCF, actif ou retraité………………………………… 195 \ x……….. =…………… \

> supplément pour chambre single (4 nuits incluses)……………+104 \ x………. =…………… \

 

> TOTAL dû à 3ACF………………………………………………………………………. =…………… \

 

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Publié dans 7-Circulaires

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