ESCAPADE PRINTANIERE EN LANGUEDOC du 5 au 7 avril 2013

Publié le par Webmaster G.P.

Clermont-Ferrand, le 26 février 2013

 

Escapade printanière

    en Languedoc

5 au 7 avril 2013 

 

asso.3acf.over-blog.com

 

Chers Amis,

 

En ce début de printemps, nous vous convions à un classique, déjà effectué à plusieurs reprises au cours des quatre décennies d’existence de notre association, un grand circuit ferroviaire sur les deux lignes principales irriguant le sud du Massif Central, dans un décor toujours renouvelé de montagnes, de hauts plateaux, de vallées profondes franchies sur de grands viaducs. C’est d’ailleurs peut-être la dernière fois que nous sommes en mesure de vous le proposer. Car, fragilisées par la concurrence du TGV rhodanien et de l’autoroute A 75, la ligne des Cévennes (via Langogne), comme celle des Causses (via Millau), ne sont plus que l’ombre de leur passé glorieux. Avec aujourd’hui un seul train de voyageurs dans chaque sens, au nord de St-Chély-d’Apcher, la ligne des Causses en particulier voit sa pérennité rien moins qu’assurée. Alors, n’hésitez pas, d’autant que nous profiterons de cette courte incursion au sud pour revisiter le plus intéressant des réseaux de tramways français !

 

PROGRAMME

 

Þvendredi 5 avril 2013 : d’Auvergne en Languedoc par les CEVENNES

Départ de Clermont-Ferrand à 6 h 47, à bord d’un autorail régional de type X 73500. [Correspondance de Vichy (5h50) et Riom (6h11), arrivée à Clermont à 6h20].

 

Par Issoire, Brioude, Langeac, et Langogne, nous descendons vers le Midi languedocien en empruntant l’artère très pittoresque et accidentée, connue sous le nom de ligne des Cévennes ou de ligne aux cent tunnels. Ouvert au trafic dès 1870 par le PLM, cet itinéraire de 304 km est seulement à double voie à ses deux extrémités, au nord de Clermont à Arvant (60 km) et au sud, dans la plaine gardoise, entre Alès et Nîmes (50 km). Il épouse un profil en long en forme de toit à deux pans dissymétriques.

 

Mettant à profit, sur la majeure partie du parcours, la vallée supérieure de l’Allier, la rampe nord (190 km), entre Clermont-Ferrand (alt. = 358 m) et le faîte lozérien de La Bastide(alt = 1030 m) est plutôt modérée, jalonnée de nombreux tunnels souvent très courts et de viaducs de hauteur modeste, le plus connu étant le viaduc en courbe de Chapeauroux, au débouché de la vallée éponyme. La partie héroïque du parcours, de Langeac à Langogne, se faufile au long des gorges de l’Allier naissante, inaccessibles par la route, entre les coulées de lave du Velay occidental et les granites de la Margeride.

 

Tracée au flanc des reliefs abrupts et confus des Serres cévenoles, la rampe sud est beaucoup plus brutale. Sur les 53 km séparant le faîte de La Bastide, où diverge la jolie ligne secondaire desservant Mende, et l’ancienne cité minière de La Grand-Combe, la ligne, le plus souvent en pente de 25 mm/m, perd 842 mètres. Les tunnels sont beaucoup plus longs qu’au nord, tels ceux d’Albespeyre (1521 m) ou de La Bégude (1723 m), et les viaducs de plus grande taille. Les plus remarquables sont le viaduc de l’Altier (h = 73 m), juste avant Villefort (alt = 605 m), et l’énorme ouvrage en courbe du Lüech(l = 409 m, h = 47 m) à l‘entrée de Chamborigaud(alt = 329 m). Alèspassée, nous entrons dans les plaines du Bas-Languedoc, souvent consacrées à la viticulture.

 

Notre autorail arrive à 11 h 50à NIMES, par le nouveau viaduc de raccordement, mis en service le 25 mars 2013. Cet ouvrage, longtemps débattu, a mis fin au rebroussement des trains du Massif Central dans la gare de triage de Courbessac, un archaïsme d’exploitation remontant aux origines de la ligne d’Alais à Beaucaire, primitivement destinée à évacuer les charbons du Gard vers la navigation rhodanienne.

Vers 12 h 15, déjeuner en groupe, à 600 mètres de la gare, dans un restaurant de la place du Marché, à proximité immédiate des fameuses arènes romaines. Après le repas, laissant nos bagages au restaurant, nous faisons une petite promenade digestive dans les rues fraîches du vieux Nîmes, jusqu’à la Maison Carrée, le mieux conservé des temples romains, et au jardin de la Fontaine, superbe création du 18èmesiècle, peuplée de statues.

 

A 15h15, nous reprenons un TER cadencé Avignon > Narbonne, pour gagner en une demi heure, la dynamique capitale du Languedoc, MONTPELLIER, arrivée 15h45.

 

Installation pour deux nuits à L’Hôtel, un établissement **, commodément situé juste en face de la colonnade classique de la vieille gare St-Roch, en cours d’agrandissement, en surplomb de surcroît du plus beau carrefour français de tramways.

 

Vers 16h15, munis de tickets à libre circulation, nous commençons notre découverte du réseau detramwaysmontpelliérains, dont la première ligne a été inaugurée en juillet 2000, la seconde à l’automne 2006, les troisième et quatrième en avril 2012.

 

Ainsi, en une petite quinzaine d’années, sous la magistrature clairvoyante et déterminée du défunt Georges Frêche, Montpellier est parvenu à développer ex-nihilo, le plus long réseau de tramways en France. S’étendant aujourd’hui sur un linéaire de 57 km, troncs communs déduits, les quatre lignes se croisent devant la gare, provoquant en ce point nodal, un ballet quotidien de près de 1200 circulations ! A l’horizon 2016, une 5èmeligne est programmée entre Lavérune et Prades-le-Lez, qui permettra en outre de boucler la circulaire autour de « l’écusson », le cœur historique de la cité, massée sur une colline dominant le Lez.

Montpellier a beaucoup innové dans le domaine du tramway. Ce fut le premier réseau à oser commander le « Citadis »modulaire d’Alstom, devenu un vrai succès de l’industrie ferroviaire française, avec plus de 1600 exemplaires circulant de Melbourne à Barcelone ou Dublin, d’Adélaïde à Jérusalem ou Casablanca et dans vingt villes de France. Ce fut le premier réseau français à adopter le gabaritgénéreux de 2,65 m, bien utile aujourd’hui pour permettre à la ligne 1 d’absorber 140 000 voyageurs quotidiens. C’est aussi Montpellier qui a remis au goût du jour la voie uniquepour les extrémités de ligne, recréant de vrais petits chemins de fer électrifiés d’intérêt local, comme en direction de Jacou ou plus récemment de Lattes. Enfin, c’est le seul réseau au monde, où chaque ligne est desservie par des matériels à la livrée spécifique, comme les bien connues hirondelles de la ligne 1 ou les fleurs éclatantes de la ligne 2, les monstres marins de la 3 ou l’or de la 4.

Le service intensif est assuré, à partir de deux dépôts, par 83 rames Citadis, de deux architectures (30 à plancher bas partiel, le reste à plancher bas intégral), de deux longueurs (27 rames de 32 m + 56 rames de 42 m), de trois designs et quatre livrées différents. Une belle variété qui a de quoi satisfaire le « tramophile » le plus exigeant, sans oublier les bifurcations triangulaires ou les vraies gares à tramways que sont La Mosson ou Corum.

Pour un premier parcours, le mieux semble de commencer par « la Circulade », la ligne 4 à la livrée dorée, une artère semi-circulaire de 8,5 km, qui s’enroule autour du centre ville élargi, sur des sections qui lui sont propres et d’autres qu’elle partage avec les trois autre lignes. A l’extrémité, nous pourrons flâner, par le jardin public, jusqu’à la Promenade du Peyrou, un ensemble architectural magnifique du 17ème siècle, avec son château d’eau octogonal, son arc de triomphe et la statue équestre du roi Soleil. Retour à l’hôtel, par le cœur de la vieille ville, aux beaux hôtels patriciens, la rue de la Loge et la fameuse Place de la Comédie, aux terrasses longées par un incessant ballet de tramways à hirondelles et à fleurs.

 

Dîner et soirée libres.

Þsamedi 6 avril 2013 : MONTPELLIER et ses tramways

Petit-déjeuner à 8h00.

 

Vers 8h30, départ en groupe pour une découverte de la ligne 3des tramways, mise en service en avril 2012, en même temps que La Circulade. Reliant Juvignac, sur la route de Millau, à Perols-Etang de l’Or, (aussi appelé Etang de Mauguio), à deux km de la mer et de la plage de Carnon, cette grande ligne de 17 km traverse Montpellier de part en part, se faufilant dans le centre historique par un circuit à voie unique dans des rues très étroites. Assurée par des rames de 42 m, décorées de la livrée à monstres marins, dessinée par le couturier Christian Lacroix, elle est à voie unique à ses deux extrémités. Elle comporte, au sud, une antenne de 2,5 km, également à voie unique, pour desservir le bourg de Lattes, jadis traversé par le célèbre et regretté petit train de Palavas, malencontreusement supprimé en 1968.

 

A 12h30, déjeuneren groupe dans le vieux Montpellier, au restaurant « Les Arches de la Chapelle », rue des Ecoles Laïques, tram « Louis Blanc ».

 

Après le repas, nous pourrons parcourir la branche nord-est de la ligne à fleurs, en direction de Jacou, où l’on parvient par une voie unique encore champêtre, rappelant les chemins de fer secondaires d’antan. Retour Place de la Comédie.

 

Fin d’après-midi libre pour flâner à votre guise dans les rues pittoresques et commerçantes de « l’écusson », entre l’Esplanade, la cathédrale St-Pierre et la rue St-Guilhem.

 

Dîner et soirée libres

Þdimanche 7 avril 2013 : retour en Auvergne par les CAUSSES

 

Petit-déjeuner à 7h15. Départ de la gare St-Roch à 7 h 49, par un train TER à destination de Cerbère. Longeant à distance le littoral méditerranéen, dont il se rapproche au niveau du cordon de l’étang de Thau (Marseillan-Plage), notre train dessert Frontignan, Sèteet Agde avant d’arriver à 8h35 à BEZIERS, où nous changeons.

 

A 9h37, nous repartons à bord d’un couplage d’autorails diesel X 73500, alors que depuis 1932, la ligne Béziers > Neussargues, dite ligne des Causses, que nous empruntons maintenant en direction du nord, est électrifiée en courant continu 1500 volts, en raison des difficultés de sa topographie ! Ouverte en totalité en 1888 par la Compagnie du Midi (les PK sont de ce fait décomptés depuis Bordeaux, siège de la Cie, via Toulouse), cette artère de 282 km, aujourd’hui entièrement à voie unique, présente en effet un profil en long redoutable, en forme de montagnes russes, car perpendiculaire aux grandes vallées descendant sur le flanc occidental du Massif Central vers le bassin de la Garonne. Jalonnée de longues rampes de 33 mm/m, notamment dans l’accès aux différents Causses, elle culmine à 1053 m., à Arcomie, au nord du Gévaudan.

 

Tout au long du parcours, des vignobles languedociens aux solitudes de l’Aubrac, les paysages offerts sont un enchantement pour le voyageur. Le train dessert Magalas, Bédarieux, ancien carrefour ferroviaire avec la transversale secondaire Montpellier > Castres > Toulouse, aujourd’hui abandonnée, passe au pied des escarpements du Larzac, face à Roquefort, puis sous les piles gigantesques du viaduc autoroutier de MILLAU, avant de marquer l’arrêt dans la ville éponyme, principale localité desservie, jadis capitale du gant. Puis se succèdent Séverac-le-Château, Marvejols, qui garde le souvenir de la mythique bête du Gévaudan, Aumont-Aubrac, St-Chély-d’Apcher, enfin St-Flour, fièrement campée sur son rocher. Ce long trajet très accidenté est ponctué de viaducs superbes, tels celui métallique de l’Usclade (h = 40 m), près de Joncels, ceux en pierre du Piou, de Sénouard, de Chanteperdrix et de la Crueize, (h = 63 m), dans la rude ascension de Marvejols vers l’Aubrac. Le point d’orgue, c’est bien sûr, aux portes de l’Auvergne, l’audacieux Viaduc de GARABIT, jeté à 122 m au-dessus de la coupure de la Truyère, chef d’œuvre de Léon Boyer et de Gustave Eiffel, largement inspiré de l’ouvrage monumental que ce dernier avait conçu, une quinzaine d’années plus tôt, pour le franchissement de la gorge du Douro, à l’entrée de Porto.

 

Les sections en rampe prolongée, permettant à la ligne de racheter les dénivellations importantes entre le fond des grandes vallées perpendiculaires (Tarn, Aveyron, Lot) et la surface des hauts plateaux, sont les plus spectaculaires, notamment les 21 km, en surplomb du débouché des gorges du Tarn, entre Millau (alt = 379 m) et le faîte d’Engayresque (alt = 839 m), sur le Causse de Sauveterre, les 5 km entre Séverac (670 m) et le col désolé de Lagarde (802 m), sur le Causse de Séverac, puis la redescente vers la vallée du Lot, ou encore les 15 km entre Marvejols (681 m) et St-Sauveur-de-Peyre (1029 m).

 

Les tunnelsne manquent pas non plus, quoique moins nombreux que sur l’artère cévenole. Parmi les plus longs, citons ceux de Pétafy (1861 m), entre Faugères et Bédarieux, des Cabrils (1425 m) et de St-Xist (1721 m), entre Le Bousquet d’Orb et Roquefort, d’Engayresque (1871 m), de Campagnac (1198 m), de Ste-Lucie (1103 m), enfin, à la bordure septentrionale de la planèze de St-Flour, celui du Mallet (1454 m), qui amorce la descente vers la vallée de l’Allagnon.

 

Pendant le trajet, n’oubliez pas de prévoir un déjeuner tiré du sac.

 

A Neussargues(14h30), on rebrousse alors que l’on croise le train homologue de sens inverse. Empruntant la ligne transcantalienne, le train poursuit sa descente au plus près de l’Allagnon, dessert Massiac, avant de rejoindre à Arvant, l’itinéraire cévenol utilisé au départ.

 

Arrivée à 16 h 02à Clermont-Ferrand. Correspondance à 16h32, par train IC, vers Riom (16h41) et Vichy (17h03).

 

TARIFS et INSCRIPTIONS

 

Indiqué sur le bulletin d’inscription ci-joint, le tarifcomprend, liste exhaustive :

 

  • Tous les trajets ferroviaires, en 2ème classe ;

  • le logement en chambre double, deux nuits en hôtel **, au cœur de Montpellier ;

  • le petit- déjeuner buffet des 6 et 7 avril ;

  • le déjeuner des 5 et 6 avril, boissons incluses ;

  • une carte individuelle à libre circulation, 24 heures, sur les tramways et bus de Montpellier.

 

Formulées à l’aide du bulletin ci-joint, les inscriptionsdevront parvenir, accompagnées de votre règlement, par chèque libellé à l’ordre de 3 ACF, et d’une enveloppe timbrée à votre adresse, AVANT LE 30 MARS 2013, chez Yves ALLAIN,

 

 

HOTEL

 

L’Hôtel, 8 rue Jules Ferry, 34000 MONTPELLIER, téléphone = 04 99 13 33 44

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Dans l’attente de vous retrouver pour cette escapade printanière en Septimanie, je vous prie de croire, Chers Amis, en nos sentiments dévoués,

 

 

Le Président de 3ACF

Yves ALLAIN

 

 

 

 

 

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------     BULLETIN d’INSCRIPTION au VOYAGE 3ACF en LANGUEDOC

du 5 au 7 avril 2013

 

 

M., Mme…………………………………………………………………………..

adresse :………………………………………………………………………….

téléphone : ……………………………………………………………………...

adresse e-mail :………………………………………………………………….

Inscrit……….personne(s), suivant le décompte ci-après.

 

>participant adulte, billet de groupe……………………………. 230 € X………. =…………... €

>personnel SNCF, …………………………………………………. 145 € X……….. =…………… €

>supplément pour chambre single (2 nuits incluses)………….. + 50 € X……….. =…………… €

 

>TOTAL dû à 3ACF………………………………………………………………………. =…………… €

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Publié dans 7-Circulaires

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